“L’attaque contre… : les événements vus par une survivante”

Israël “C’était le chaos”: le témoignage d’une survivante de l’attaque contre une rave-party en Israël

Le récit d’une nuit cauchemardesque

Dans la nuit du vendredi au samedi, une rave-party à Réïm, dans l’ouest d’Israël, a été brutalement interrompue par une attaque du Hamas. Eliya Mezrahi, une jeune Israélienne âgée de 27 ans, qui participait à l’événement, raconte sur BFMTV comment la nuit a basculé.

Eliya se trouvait devant la scène à 6h30 du matin, en train de profiter de la représentation d’un artiste, lorsqu’elle a aperçu des gens se retourner vers la mer. C’est alors qu’elle a vu des missiles et le système de défense du Dôme de fer en action pour les intercepter. Mais ce n’était que le début de l’attaque. Ce jour-là, plusieurs milliers de roquettes ont été lancées depuis Gaza vers Israël, tandis que des centaines de combattants du Hamas ont envahi le pays par le sol et les airs.

Malgré l’incertitude de la situation, les participants à la fête ont continué à danser jusqu’à ce que la sécurité de l’événement donne l’ordre d’arrêter la fête en raison d’une alerte rouge. Les fêtards ont été dirigés vers les voitures sur le parking pour rentrer chez eux, mais avant qu’ils ne puissent partir en voiture, une alerte de fusillade a retenti.

“Cours, ne t’arrête pas!”

Le personnel de sécurité a alors dirigé les fêtards vers un grand terrain agricole où se trouvaient des citronniers. Eliya décrit cette scène comme étant chaotique, avec des missiles tombant tout autour et des coups de feu tirés de toutes parts. Elle a vu l’une de ses amies blessée à l’épaule et au genou, implorant les passants de l’accompagner à l’hôpital. Mais une nouvelle salve de coups de feu a incité Eliya à continuer de marcher sans s’arrêter.

Pendant sa fuite, Eliya a brièvement envisagé de se cacher parmi les citronniers, mais elle est persuadée d’avoir pris la bonne décision en continuant à marcher. Des vidéos montrant des fêtards capturés par le Hamas à cet endroit spécifique l’ont confirmé. Au total, elle a parcouru 20 kilomètres en six heures pour atteindre le village de Patish, où elle a été secourue par des habitants avant d’être emmenée à Beer Sheva.

Des visions d’horreur

Eliya se considère chanceuse de ne pas avoir vu elle-même des terroristes ou des exécutions, mais les nombreuses victimes qu’elle a vues l’ont profondément marquée. Elle déclare n’avoir jamais rien vu de tel, même dans ses pires cauchemars. Parmi les scènes atroces, celle qui l’a particulièrement choquée est celle où des personnes réfugiées dans des abris anti-bombes ont été forcées d’en sortir par le Hamas, qui a ensuite utilisé de la fumée pour les asphyxier.

Eliya se dit sans nouvelles d’au moins cinq de ses amis qui ont probablement vécu des scénarios terrifiants similaires. Elle a conscience d’avoir eu de la chance d’être en vie, mais elle est également profondément traumatisée par les événements auxquels elle a assisté.

Éditorial – La terreur aveugle frappe encore une fois

Cet épisode d’attaque terroriste contre une rave-party en Israël est une tragédie de plus dans une région déjà marquée par des conflits et des violences incessantes. Le Hamas, organisation classée comme terroriste par de nombreux pays, a une fois de plus utilisé des tactiques de terreur aveugle pour semer la mort et le chaos.

Ces actes de violence sont inacceptables et il est impératif que les responsables soient tenus pour compte. Il est également crucial de soutenir les victimes et de leur offrir toute l’aide nécessaire pour se reconstruire après une telle expérience traumatisante.

La société internationale doit œuvrer ensemble pour promouvoir un monde plus pacifique, où de tels actes de violence ne sont pas tolérés. Il est indispensable de trouver des solutions politiques durables pour mettre fin aux conflits et créer un environnement propice à la stabilité et à la prospérité pour tous.

Conseil – Restons unis face à la terreur

Face à de tels événements traumatisants, il est essentiel de rester unis en tant que société et de soutenir les victimes dans leur processus de guérison. L’empathie et la compassion sont des outils puissants pour surmonter les horreurs de la violence et de la guerre.

Il est également important de ne pas laisser la terreur diviser nos communautés. Il est facile de tomber dans le piège de la polarisation et de la stigmatisation, mais cela ne fait qu’alimenter le cycle de la violence. Il est essentiel de se souvenir que seuls une minorité d’individus sont responsables de ces actes odieux et que la majorité des gens aspirent à la paix et à la coexistence pacifique.

Enfin, il ne faut pas perdre de vue l’importance de la communication et du dialogue. Il est nécessaire de promouvoir des échanges ouverts et constructifs pour comprendre les différences, résoudre les conflits et bâtir un avenir meilleur.

Mes pensées vont aux victimes de cette attaque et à leurs familles. Puissent-elles trouver résilience et réconfort dans cette période difficile.