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Kazakhstan : Deuil national après le pire accident minier de l'histoire du pays survenu dans un site industriel

Kazakhstan : Deuil national après le pire accident minier de l’histoire du pays survenu dans un site industriel

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Accident mortel dans une mine d’ArcelorMittal au Kazakhstan

Tragédie dans la mine Kostenko

Selon les secouristes, quarante-cinq personnes ont perdu la vie dans un accident survenu dans la mine Kostenko de Karaganda, au Kazakhstan, le 28 octobre 2023. Il s’agit de l’accident minier le plus meurtrier de l’histoire du pays depuis son indépendance de l’Union soviétique. Les équipes de secours continuent de rechercher le dernier mineur porté disparu, mais les chances de le retrouver vivant sont quasi nulles.

L’appel à la nationalisation

Cette tragédie a conduit le gouvernement kazakh à annoncer son intention de nationaliser la filiale locale d’ArcelorMittal. Le président Kassym-Jomart Tokaïev a ordonné la fin de la coopération avec le groupe et a qualifié ArcelorMittal de “pire entreprise de l’histoire du Kazakhstan du point de vue de la coopération avec le gouvernement”. Un accord préliminaire a été annoncé entre le gouvernement et ArcelorMittal pour transférer la propriété de l’entreprise au Kazakhstan. La filiale kazakhe d’ArcelorMittal, ArcelorMittal Temirtau, a déjà signé cet accord.

Garanties sociales et critiques

Le nouveau directeur nommé par le gouvernement, Vadim Bassine, a assuré que les garanties sociales seraient maintenues et même améliorées. ArcelorMittal Temirtau verse déjà des salaires supérieurs à la moyenne régionale. Cependant, depuis l’arrivée du groupe au Kazakhstan en 1995, environ deux cents mineurs ont perdu la vie dans des accidents, la plupart dans des sites d’ArcelorMittal. Les normes de sécurité insuffisantes et le manque d’investissements ont été critiqués à plusieurs reprises par les autorités et les syndicats ont appelé à un contrôle gouvernemental plus strict.

Editorial : La nécessité d’une sécurité accrue dans les mines

Un lourd tribut

L’accident mortel survenu dans la mine d’ArcelorMittal au Kazakhstan est une tragédie qui malheureusement ne fait que rappeler la dangerosité du métier de mineur. Les mineurs du monde entier prennent des risques considérables pour extraire des matières premières essentielles à notre manière de vivre moderne. Il est donc impératif que les gouvernements, les entreprises et les syndicats travaillent main dans la main pour garantir des conditions de travail sûres et sécurisées.

Responsabilité partagée

La responsabilité de la sécurité dans les mines ne repose pas uniquement sur les épaules des entreprises. Les gouvernements doivent faire respecter des normes de sécurité strictes et s’assurer que les inspections régulières sont effectuées. Les syndicats doivent également jouer un rôle important en exigeant des conditions de travail sûres pour leurs membres.

Investissements et formation

Les entreprises ont également leur part de responsabilité. Elles doivent investir dans la modernisation des équipements, dans la formation des travailleurs et dans l’application de mesures de sécurité efficaces. Les économies de coûts au détriment de la sécurité ne peuvent plus être tolérées.

Une leçon à retenir

L’accident minier tragique au Kazakhstan doit être une leçon pour tous les acteurs concernés. Il ne suffit pas de réagir après chaque accident, il faut prendre des mesures préventives et s’engager à garantir une sécurité maximale pour les mineurs. La nationalisation de la filiale d’ArcelorMittal est une décision radicale, mais elle montre la détermination du gouvernement kazakh à mettre fin à cette série d’accidents mortels.

Conseils pour l’avenir

Sensibilisation et responsabilité

Il est crucial que les entreprises minières, les gouvernements et les syndicats travaillent ensemble pour améliorer la sécurité dans les mines. La sensibilisation à la sécurité doit être accrue auprès des travailleurs et des gestionnaires, afin que chacun comprenne son rôle et sa responsabilité dans la prévention des accidents.

Investissements dans la sécurité

Les entreprises minières doivent investir dans la modernisation des installations, les équipements de sécurité de pointe et la formation continue des employés. Les gouvernements devraient offrir des incitations financières aux entreprises qui accordent une priorité à la sécurité et appliquer des sanctions plus sévères en cas de non-respect des normes.

Réglementations et inspections renforcées

Les gouvernements doivent mettre en place des réglementations plus strictes et effectuer des inspections régulières pour s’assurer que les entreprises respectent les normes de sécurité. Les syndicats doivent également jouer un rôle actif en exigeant des conditions de travail sûres pour leurs membres et en signalant toute violation des normes.

Une priorité mondiale

La sécurité dans les mines doit devenir une priorité mondiale. Les pays et les entreprises doivent partager leurs bonnes pratiques et collaborer pour améliorer les normes de sécurité dans l’industrie minière. Les mineurs, qui risquent leur vie chaque jour pour nourrir nos besoins en ressources, méritent le meilleur niveau de protection possible.

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<< photo by Clay Banks >>
L’image est uniquement à des fins illustratives et ne représente pas la situation réelle.

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Moreau François

Bonjour, je suis François Moreau. Je suis spécialisé dans la couverture des sujets économiques, avec un intérêt particulier pour la technologie et l'innovation. J'apporte une analyse nuancée et perspicace à tous mes reportages.

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