Une nouvelle série judiciaire française : 66-5
L’intrigue de la série
La série française 66-5, diffusée sur CANAL+, suit l’histoire de Roxane, une avocate pénaliste en quête d’émancipation. Elle travaille dans le prestigieux cabinet d’affaires parisien Bauer et associés avec son mari Samuel Bauer. Cependant, lorsque son mari est accusé de viol, le cabinet lui interdit d’exercer pendant l’enquête. Malgré cela, Roxane ne souhaite pas abandonner sa carrière et accepte de prendre un dossier au Tribunal de Bobigny pour aider son amie d’enfance Yasmine. Cette expérience lui permet de réaliser sa véritable passion : devenir avocate pénaliste.
De retour dans son ancien quartier qu’elle avait quitté à l’âge de 15 ans, Roxane doit faire face à son passé et se confronter aux voyous qu’elle avait fuis autrefois. La série aborde ainsi des thèmes tels que la justice, la complexité du monde juridique, les contradictions et les contraintes qui y sont associées. En même temps, elle raconte l’histoire d’une femme qui cherche à s’émanciper et se reconstruire à travers sa nouvelle carrière.
Le mystère du titre de la série
Le titre de la série, 66-5, est assez énigmatique et suscite la curiosité du public. Dans une interview, la créatrice de la série, Anne Landois, explique que ce titre fait référence à l’article 66-5 de la loi du 31 décembre 1971. Cet article encadre le secret professionnel de l’avocat et précise que cette confidentialité couvre les consultations, les correspondances et les notes d’entretien. Ainsi, le titre reflète l’importance de la confidentialité des échanges entre un avocat et son client lorsqu’il s’agit de la défense pénale.
Anne Landois ajoute que le choix de ce titre s’est également fait en raison de son aspect mystérieux et intrigant. Il suscite des questions chez les spectateurs et contribue à l’atmosphère de la série. Cependant, le titre n’est jamais explicitement expliqué dans la série, laissant ainsi une certaine part de mystère.
Le cheminement du titre de la série
Avant de s’intituler 66-5, la série a été connue sous différents titres de travail tels que “A Vif” et “Désordres”. Cependant, ces titres ne représentaient pas aussi bien l’essence de la série selon Anne Landois. Elle explique que souvent, lorsqu’une série est en cours de production, des titres de travail sont utilisés et il arrive que ceux-ci ne correspondent pas parfaitement à l’idée finale de la série. C’est pourquoi, après avoir terminé la série, l’équipe de création a choisi de nommer la série 66-5.
Une série qui met en lumière la justice et l’émancipation
La complexité de la justice
66-5 offre une plongée dans le monde de la justice et explore sa complexité, ses contradictions et ses contraintes. En suivant l’histoire de Roxane, la série met en lumière les enjeux et les dilemmes auxquels sont confrontés les avocats pénalistes dans leur quête de justice. Elle souligne également l’importance du secret professionnel et de la confidentialité des échanges entre les avocats et leurs clients.
Cette série judiciaire française offre ainsi une occasion de réflexion sur le système judiciaire et sur les défis auxquels les professionnels du droit sont confrontés. Elle rappelle l’importance de préserver les droits individuels et de garantir une défense équitable pour tous.
La quête d’émancipation et la reconstruction personnelle
Au-delà de son aspect judiciaire, 66-5 raconte l’histoire d’une femme en quête d’émancipation et de reconstruction personnelle. Roxane doit faire face à son passé et aux fantômes qu’elle avait fuis. En acceptant de prendre un dossier au Tribunal de Bobigny, elle se lance dans une aventure qui lui permet de s’assumer pleinement et de poursuivre sa passion pour la défense pénale.
Cette quête d’émancipation personnelle est un thème récurrent dans de nombreuses séries et films. 66-5 offre une perspective originale en combinant cette quête personnelle avec l’univers de la justice. La série explore ainsi les émotions, les défis et les récompenses associés à la réalisation de ses aspirations profondes.
Réflexions finales sur 66-5
La série 66-5 propose une plongée passionnante dans le monde de la justice et met en valeur l’importance du secret professionnel de l’avocat. Portée par une performance convaincante d’Alice Isaaz dans le rôle principal, la série offre également une réflexion sur la quête d’émancipation et la reconstruction personnelle.
Avec un titre énigmatique qui fait référence à l’article 66-5 de la loi de 1971, la série suscite la curiosité du public et offre une immersion dans le monde complexe de la justice. Diffusée sur CANAL+ avec deux épisodes par semaine, 66-5 est une série à ne pas manquer pour les amateurs de séries judiciaires françaises.
<< photo by Mads Schmidt Rasmussen >>
L’image est uniquement à des fins illustratives et ne représente pas la situation réelle.
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