“Dans les coulisses de 66-5 sur CANAL+ : Décryptage du titre énigmatique de la série avec Alice Isaaz”

Jérémie Dunand – Chef de rubrique télé / Journaliste

Depuis son enfance bercée par les séries télévisées françaises telles que “Sous le soleil”, “P.J.” ou encore les sagas de l’été, Jérémie Dunand est devenu de plus en plus passionné par les séries françaises au fil du temps. Aujourd’hui, il les dévore presque toutes, de “Balthazar” à “Scènes de ménages”, en passant par “Hippocrate”, “Candice Renoir” et “Ici tout commence”. Parmi ces séries, une nouvelle création originale intitulée “66-5” vient d’être diffusée sur CANAL+. Portée par Alice Isaaz dans le rôle d’une avocate pénaliste en quête d’émancipation, cette série nous plonge au cœur du Tribunal de Bobigny. Mais que signifie réellement ce mystérieux titre ?

Une plongée dans le monde de la justice et l’émancipation d’une femme

“66-5“, créée par Anne Landois (“Engrenages”, “La Promesse”) en collaboration avec Audrey Fouché, raconte l’histoire de Roxane, une avocate de 32 ans travaillant avec son mari dans un prestigieux cabinet à Paris. Lorsque son mari est accusé de viol, le cabinet lui interdit d’exercer pendant l’enquête. Cependant, Roxane refuse de renoncer à sa carrière et accepte de prendre un dossier au Tribunal de Bobigny pour aider une amie d’enfance. Cette expérience lui permet de réaliser sa véritable envie : devenir avocate pénaliste. De retour dans le quartier qu’elle avait quitté à l’âge de 15 ans, Roxane doit affronter son passé et retrouver les voyous du quartier qu’elle avait fuis autrefois.

Un titre énigmatique qui trouve son sens dans la série

Le titre de la série, “66-5“, semble assez mystérieux à première vue. En réalité, il fait référence à l’article 66-5 de la loi du 31 décembre 1971, qui traite du secret professionnel de l’avocat. Selon cet article, la confidentialité inclut les consultations entre l’avocat et son client, les correspondances et les notes d’entretien. Ce choix de titre s’explique par le fait que lorsqu’on parle de relation avocat-client, la confidentialité des échanges est primordiale. Le titre “66-5” a donc été choisi pour représenter cette importance.

Dans une interview, Anne Landois, la créatrice de la série, explique que le titre n’est jamais expliqué dans la série elle-même, mais qu’il reste énigmatique et suscite l’intérêt du public. Selon elle, il y a de nombreuses choses dans la série qui ne sont jamais totalement expliquées, mais qui sont plutôt suggérées subtilement.

Le chemin parcouru vers le titre définitif

Avant de s’appeler “66-5“, la série a eu plusieurs autres titres de travail, tels que “A Vif” et “Désordres”. Cependant, ces titres ne représentaient pas aussi bien l’essence de la série selon sa créatrice. Anne Landois déclare que ces titres provisoires racontaient moins ce que “66-5” est devenue. Il est fréquent dans l’industrie des séries télévisées de travailler avec des titres provisoires et de changer le titre final une fois que la série est terminée. Cela témoigne du chemin parcouru et des évolutions de l’histoire pendant le processus de création.

Diffusion et disponibilité

La série “66-5” est diffusée tous les lundis à 21h sur la chaîne CANAL+, avec deux épisodes diffusés chaque semaine. Elle est également disponible en demande sur myCANAL. Avec un casting comprenant également Raphaël Acloque, Nailia Harzoune et Eric Pucheu, “66-5” nous plonge dans le monde complexe de la justice tout en dressant le portrait d’une femme en quête d’émancipation.