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Tour de France 2023 : les rivalités montent avant le contre-la-montre décisif

Tour de France 2023 : les rivalités montent avant le contre-la-montre décisif

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Les coureurs divisés avant l’unique contre-la-montre de la Grande Boucle

Un contre-la-montre crucial avant la dernière ligne droite

La 16e étape du Tour de France 2023 a lieu le 18 juillet entre Passy et Combloux, en Haute-Savoie. Cette étape est un contre-la-montre de 22 kilomètres, le seul de cette édition de la Grande Boucle. Après une journée de repos bien méritée, les coureurs reprennent la route avec seulement 10 secondes d’écart entre le maillot jaune, Jonas Vingegaard, et son premier poursuivant, le Slovène Tadej Pogacar.

Ce contre-la-montre est particulièrement important car il marque le début de la troisième semaine de course, la dernière ligne droite où la forme physique des coureurs commence à faire sentir les signes de fatigue. L’autre particularité de cette étape est qu’elle est située au milieu des quatre jours que le peloton passe dans les Alpes.

Un choix controversé

La décision d’inclure un seul contre-la-montre dans cette édition du Tour de France a suscité des opinions divergentes parmi les coureurs. Certains estiment que c’est suffisant, tandis que d’autres auraient préféré un contre-la-montre supplémentaire, plus plat et plus tôt dans la course.

Parmi les coureurs qui auraient aimé voir un autre contre-la-montre figure Thibault Pinot, actuellement 13e au classement général. Pour lui, la fatigue accumulée après 15 étapes en 16 jours se fait sentir. Il pense que deux contre-la-montre, un pour les grimpeurs et un pour les rouleurs, auraient été une bonne option pour équilibrer la course.

La stratégie des coureurs

Certains grimpeurs, comme Warren Barguil qui occupe la 25e place au classement général, affirment qu’ils ne vont pas donner leur maximum lors de ce contre-la-montre. Ils préfèrent économiser leurs forces pour les étapes à venir, considérées comme plus décisives.

Warren Barguil explique qu’il va éviter de se mettre à 100% lors de ce contre-la-montre afin de se concentrer sur l’étape du lendemain. Le cycliste estime qu’il est important de profiter des jours moins difficiles pour récupérer au maximum, car il reste encore plusieurs étapes exigeantes à parcourir.

Un contre-la-montre précédant une étape décisive

Ce contre-la-montre est suivi de l’étape considérée par beaucoup comme étant décisive, entre Saint-Gervais-Mont-Blanc et Courchevel. Cette étape comprend quatre cols, dont le redoutable col de la Loze, culminant à 2304 mètres d’altitude, qui sera équipé de matelas pour limiter les risques en cas de chute lors de la descente.

C’est donc dans cette perspective que les coureurs aborderont ce contre-la-montre, en gardant en tête l’importance de bien gérer leurs efforts pour être en forme lors de l’étape suivante, qui pourrait bouleverser le classement général.

Conclusion

Le contre-la-montre de la 16e étape du Tour de France divise les coureurs. Certains estiment qu’un seul contre-la-montre est suffisant, tandis que d’autres auraient préféré un deuxième contre-la-montre. Les grimpeurs choisissent une stratégie d’économie d’énergie, tandis que les rouleurs espèrent tirer parti de cette étape pour gagner du temps. L’étape suivante, considérée comme décisive, ajoute une dose supplémentaire de pression et d’incertitude à cette édition de la Grande Boucle. Les enjeux sont élevés et les coureurs devront être stratégiques dans leurs choix pour rester en lice pour la victoire finale.

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<< photo by Martin Magnemyr >>
L’image est uniquement à des fins illustratives et ne représente pas la situation réelle.

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