Critique culture & loisirs
Séries “Heartstopper” sur Netflix : le coup de cœur se confirme en saison 2
La série “Heartstopper”, qui explore les méandres romantiques de la vie de collégiens britanniques de la communauté LGBTQ+, conserve toute sa tendresse et gagne en profondeur dans sa deuxième saison. Avec en prime une virée parisienne très réussie.
La première saison de “Heartstopper” nous avait présenté l’histoire d’amour entre Nick, 16 ans, bisexuel, et Charlie, 15 ans, gay. Dans cette nouvelle saison, mise en ligne sur Netflix le 3 août, l’accent est mis sur la question du coming-out. Comment officialiser une relation entre deux garçons auprès de leurs proches, de leurs familles et du monde qui les entoure ?
Une réalité qui résonne
Les questions abordées dans “Heartstopper” sont si justes parce qu’elles résonnent fortement avec la réalité. Les acteurs principaux, Kit Connor (Nick) et Joe Locke (Charlie), tous deux désormais âgés de 19 ans, ont eux-mêmes été confrontés aux conséquences de cette série dans leur vie personnelle. Kit Connor, soumis à une pression médiatique après la diffusion de la première saison, a finalement dévoilé sa bisexualité en octobre dernier. Ce “coming-out forcé” met en évidence le malentendu qu’ont pu provoquer certains internautes qui n’ont pas compris le message de la série.
Une profondeur renforcée
La saison 2 de “Heartstopper” brille par sa retranscription du malaise de Nick dans son cheminement vers l’acceptation de son identité sexuelle. Cette complexité n’est pas réservée qu’aux personnages principaux, elle concerne également d’autres personnages, comme Elle, une jeune femme transgenre, et son meilleur ami Tao, qui semblent éprouver une attirance l’un pour l’autre.
Les nouveaux épisodes de la série offrent également l’opportunité aux personnages de changer d’air grâce à un voyage scolaire à Paris. À travers trois épisodes, les collégiens découvrent les rues de la capitale française, du Sacré-Cœur au Pont des Arts, de l’Arc de Triomphe à la tour Eiffel. Cette escapade permet de mettre en valeur des lieux touristiques parisiens, mais aussi des endroits plus intimes tels que les jardins Renoir du Musée de Montmartre.
Une histoire positive et nuancée
Résolument positive, “Heartstopper” est une série pleine de douceur, de tendresse, de candeur et de naïveté parfois. On apprécie l’originalité de sa mise en scène, ponctuée de petits effets dessinés. Par ailleurs, la fiction parvient à aborder des situations douloureuses avec nuances, évitant ainsi de tomber dans un manichéisme simpliste.
Des acteurs talentueux
En plus des visages familiers de la première saison, on retrouve la talentueuse Olivia Colman dans le rôle de la mère de Nick. Également, Thibault de Montalembert, acteur français, apparaît dans deux épisodes en tant que père de Nick, confirmant une fois de plus son talent pour interpréter des personnages complexes.
Déjà renouvelée pour une troisième saison, la série “Heartstopper”, adaptée des romans graphiques de l’autrice Alice Oseman, continue de toucher nos cœurs. Avec une note de la rédaction de 4.5/5, cette série britannique est un incontournable pour tous les amateurs de romance et de découverte de soi.
<< photo by Tyler Nix >>
L’image est uniquement à des fins illustratives et ne représente pas la situation réelle.
