#FIFAWWC – “Ce n’est que le début” : l’Australie veut continuer d’écrire l’histoire
La quête de l’histoire pour l’Australie
À quelques heures de leur première demi-finale de Coupe du monde féminine de la FIFA, l’équipe australienne est animée par une détermination sans faille. Les Matildas, surnom de l’équipe australienne, ont déjà surpassé les attentes en atteignant ce stade de la compétition pour la première fois de leur histoire. Pourtant, elles ne sont pas satisfaites et veulent aller plus loin. L’ambition de continuer à repousser les limites de leur potentiel est partagée à la fois par la gardienne Mackenzie Arnold et leur entraîneur Tony Gustavsson.
Une rivalité historique face à l’Angleterre
Cette demi-finale n’est pas seulement un match de football pour l’Australie. Il s’agit aussi d’une confrontation avec l’Angleterre, une rivalité qui remonte au-delà du terrain de jeu. L’Angleterre a colonisé la côte est de l’Australie à la fin du 18e siècle, et cette histoire complexe ajoute une dimension supplémentaire à ce duel. Cependant, les joueuses australiennes, y compris Arnold, sont déterminées à se concentrer sur elles-mêmes et leur plan de jeu, plutôt que sur l’histoire entre les deux pays. Elles souhaitent écrire leur propre histoire.
Le soutien infaillible des supporters
Un élément clé de ce voyage a été le soutien continu de la nation australienne. Depuis le début du tournoi, les supporters se sont rassemblés derrière les Matildas et ont été une source d’inspiration pour l’équipe. Mackenzie Arnold souligne que ce soutien a joué un rôle crucial dans leur capacité à se surpasser. Le fait de voir une rue de Melbourne être rebaptisée en son honneur après ses exploits contre l’équipe française témoigne de l’impact que les joueuses australiennes ont eu sur leur pays.
Gérer la pression et les émotions
Cependant, il est essentiel de gérer le succès et l’excitation tout en restant concentré sur le match à venir. Tony Gustavsson, le sélectionneur australien, rappelle à son équipe de rester concentrée et de se rappeler de leur mission. Ils ne doivent pas se laisser intimider par l’Angleterre, qui est championne d’Europe en titre. Arnold et Gustavsson soulignent tous deux l’importance de la victoire amicale de l’Australie contre l’Angleterre en avril dernier, mais reconnaissent également que les Anglaises se sont améliorées depuis. Le match promet d’être tactiquement intéressant et les Matildas sont prêtes à s’adapter à tous les scénarios.
Un héritage en cours de construction
La Coupe du monde a déjà laissé un héritage fort en Australie. Les performances des Matildas ont inspiré la nouvelle génération et suscité un sentiment de fierté nationale. Mackenzie Arnold déclare que ce n’est que le début et qu’il y a encore plus à venir. Les joueuses australiennes voient ce tournoi comme une occasion de laisser une marque indélébile dans l’histoire du football féminin australien. Elles ont déjà démontré leur potentiel et leur détermination et veulent continuer à écrire l’histoire en terrassant l’Angleterre et en se qualifiant pour la finale.
Conclusion
L’Australie est prête pour le défi de sa première demi-finale de Coupe du monde féminine de la FIFA. Les Matildas sont animées par l’ambition de continuer à repousser les limites de leur potentiel et d’écrire une nouvelle page de l’histoire du football féminin australien. Ils sont soutenus par une nation qui croit en eux et qui rêve de voir l’équipe aller encore plus loin. Le match contre l’Angleterre sera un test difficile, mais les Matildas sont prêtes à relever ce défi avec détermination et confiance.
<< photo by Milad Fakurian >>
L’image est uniquement à des fins illustratives et ne représente pas la situation réelle.