Mondiaux d’athlétisme 2023 : Kevin Mayer, Sasha Zhoya et tous les autres vont-ils « se transcender » à Budapest ?
Les défis de l’équipe de France d’athlétisme
Les championnats du monde d’athlétisme qui débutent ce samedi à Budapest (Hongrie) sont l’occasion pour l’équipe de France de faire ses preuves à un an des Jeux olympiques de Paris. Malgré des espoirs de médailles minces, la délégation française espère se démarquer et redorer son image après plusieurs compétitions décevantes. Ces dernières années, le nombre de podiums internationaux remportés par la France a considérablement diminué, ce qui a entraîné une baisse de son rang mondial. Il est peu probable que cette tendance s’inverse lors de ces championnats du monde à Budapest.
Les critères de réussite pour les Mondiaux
Selon Romain Barras, le directeur de la haute performance à la Fédération française d’athlétisme, une performance réussie lors de ces Mondiaux consisterait pour les athlètes français à réaliser au moins leur meilleure performance de la saison, voire leur record personnel, ou à améliorer leur place au classement mondial. L’objectif est de voir les athlètes se transcender et de créer une dynamique positive qui pourrait les galvaniser pour les Jeux olympiques de l’année prochaine.
Les principaux espoirs français
Parmi les athlètes français, Kevin Mayer fait figure de principal candidat au podium. Déjà sacré champion du monde du décathlon l’été dernier, il est considéré comme le leader de l’équipe nationale. Cependant, il a prévenu qu’il ne prendrait aucun risque à un an des JO. Derrière lui, peu d’athlètes français se distinguent au niveau mondial. Parmi les outsiders potentiels, on peut citer les hurdlers Sasha Zhoya, Just Kwaou-Mathey et Wilhem Belocian, ainsi que les coureurs Wilfried Happio, Gabriel Tual, Benjamin Robert et Rénelle Lamote.
Un esprit de collectif et de relais
L’équipe de France compte principalement sur la force du collectif et des relais, qui ont été travaillés en profondeur lors des rassemblements dédiés, pour briller à Budapest et à Paris. Selon Romain Barras, si l’équipe parvient à remporter une médaille lors de ces championnats du monde, cela ouvrirait de nombreuses opportunités pour l’année suivante. La Fédération française d’athlétisme a sélectionné 78 athlètes, dont 56 en individuel, ce qui en fait l’une des trois plus grandes délégations présentes à Budapest. Malgré la perte de certains piliers comme Pascal Martinot-Lagarde et Renaud Lavillenie, l’équipe de France tente de créer une cohésion et un esprit d’équipe solide.
Les enjeux pour les Jeux olympiques de Paris
Ces championnats du monde à Budapest représentent également une étape cruciale pour la qualification des athlètes français aux Jeux olympiques de Paris. En effet, une place de finaliste (top 8) offre un statut prioritaire, selon les critères de sélection établis par la Fédération française d’athlétisme, et ouvrira les portes du Stade de France. Il s’agit donc d’une opportunité pour les athlètes français de se qualifier pour la compétition majeure qui se déroulera sur leur terre natale.
Conclusion
Les Mondiaux d’athlétisme de Budapest représentent un défi majeur pour l’équipe de France. Malgré des résultats internationaux décevants ces dernières années, l’équipe française espère se démarquer et montrer sa détermination à un an des Jeux olympiques de Paris. Les performances individuelles et collectives seront essentielles pour redorer l’image de l’athlétisme français et se qualifier pour l’événement tant attendu de l’année prochaine. Les athlètes français devront se transcender pour atteindre leurs objectifs et susciter l’admiration du public.
<< photo by Vincent Rivaud >>
L’image est uniquement à des fins illustratives et ne représente pas la situation réelle.