L'épreuve du baccalauréat en 2023 : Les témoignages de ces lycéens qui n'ont pas réussi le bac à cause de...baccalauréat,témoignages,lycéens,échec,réussite,examen,épreuve,bac2023
L'épreuve du baccalauréat en 2023 : Les témoignages de ces lycéens qui n'ont pas réussi le bac à cause de...

L’épreuve du baccalauréat en 2023 : Les témoignages de ces lycéens qui n’ont pas réussi le bac à cause de…

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Témoignages Bac 2023 : ces lycéens qui n’ont pas eu le bac à cause de la philosophie et du grand oral

Introduction

Les résultats du baccalauréat 2023 sont tombés et le taux d’admis s’approche des 85%. Pour les 15% restants, il leur reste une dernière chance aux rattrapages ou à la session de l’année prochaine. Parmi ces candidats, certains pointent du doigt les épreuves de philosophie et du grand oral, passées en juin, qui ont eu un impact négatif sur leur résultat. Franceinfo a recueilli les témoignages de plusieurs lycéens qui ont dénoncé un calendrier incohérent du bac.

Les témoignages des candidats

Axel : “J’aurais préféré passer les spécialités en juin”

Axel, qui vit en banlieue lilloise, a obtenu une moyenne de 8,09/20. Il lui manque donc 192 points pour obtenir son diplôme. Il se dit déçu de sa note au grand oral où il avait tout appris de son texte, mais a eu du mal à répondre à toutes les questions. Il estime mériter mieux que 8/20 alors que certains élèves de sa classe ont obtenu plus de 15/20 sans savoir répondre. Il aurait préféré passer les épreuves de spécialité en juin et le reste en mars, car cela aurait pu changer la donne pour les matières les plus importantes pour lui. Axel a été admis dans une école de marketing digital, mais ne pourra y entrer qu’avec son bac en poche.

Anna : “Je veux pouvoir me dire que les efforts, ça paye”

Anna, originaire du pays basque, a préparé le bac en candidat libre. Elle a obtenu une moyenne de 9,48/20 et doit obtenir 52 points aux rattrapages pour obtenir son diplôme. Elle a obtenu la note de 8/20 en philosophie et de 9/20 au grand oral. Elle souligne que la préparation à la philosophie, des mois après avoir étudié le sujet, a été compliquée. Elle a vécu des difficultés personnelles et a dû travailler à distance pendant trois ans. Elle espère que tous ces efforts ne seront pas vain et souhaite se concentrer sur des projets d’écriture.

Sheik : “Je sais que j’ai fait le strict minimum”

Sheik, qui a obtenu une moyenne générale de 7,6/20, doit redoubler sa terminale s’il souhaite obtenir le bac. Il reconnaît avoir révisé au dernier moment et estime avoir fait le strict minimum. Il souligne également un manque de motivation de la part des professeurs et espère pouvoir réviser à l’avance l’année prochaine.

Jessica : “Je pensais avoir mieux réussi”

Jessica, avec une moyenne de 15/20 en philosophie à l’année, s’attendait à un meilleur résultat. Elle a obtenu 9/20 en philosophie et 15/20 au grand oral, une note qu’elle pensait avoir mieux réussi. Malgré tout, elle estime que le nouveau calendrier du bac lui a permis de mieux réviser. Pour les rattrapages, elle repassera les épreuves de spécialité.

Discussion philosophique

Ces témoignages soulèvent plusieurs questions philosophiques concernant le système éducatif et l’importance accordée au baccalauréat. Le bac est-il un véritable reflet des compétences et connaissances des élèves ? Les épreuves de philosophie et du grand oral sont-elles les meilleures évaluations pour mesurer le niveau des lycéens ?

La philosophie, en tant que matière, est souvent considérée comme une épreuve difficile et subjective. L’évaluation d’un texte philosophique peut varier d’un correcteur à l’autre, ce qui peut entraîner des disparités dans les notes. Certains élèves peuvent se sentir pénalisés par cette subjectivité et estimer que leurs efforts n’ont pas été récompensés à leur juste valeur.

Le grand oral, introduit cette année, suscite également des interrogations quant à sa pertinence dans l’évaluation des compétences des lycéens. Certains candidats ont souligné le manque de préparation et la difficulté de se remettre dans le “mood” après plusieurs mois, ce qui peut avoir influencé négativement leur performance.

Enfin, le calendrier du baccalauréat est également un sujet de débat. Certains candidats estiment qu’il aurait été préférable de passer les épreuves de spécialité en juin et le reste en mars, afin de bénéficier de plus de temps de préparation pour les matières les plus importantes pour eux.

Éditorial

Ces témoignages mettent en évidence les limites du système éducatif français et soulèvent des questions importantes sur la pertinence et l’équité du baccalauréat en tant qu’évaluation du niveau des lycéens. Il est essentiel que le ministère de l’Éducation nationale prenne en compte ces témoignages et travaille à l’amélioration du système d’évaluation et du calendrier du bac.

Il est également crucial de mettre en place des mesures pour accompagner les lycéens dans leur préparation aux épreuves de philosophie et du grand oral. Une meilleure formation des correcteurs et une clarification des critères d’évaluation peuvent contribuer à réduire les disparités de notes et à donner aux lycéens une meilleure compréhension des attentes.

Conseils

Pour les lycéens qui ont été confrontés à des difficultés lors des épreuves de philosophie et du grand oral, il est important de garder à l’esprit que le baccalauréat n’est pas la seule voie vers la réussite. Il existe de nombreuses autres possibilités d’études et de carrières qui ne dépendent pas uniquement de ce diplôme. Il est essentiel de ne pas se décourager et de continuer à travailler dur pour atteindre ses objectifs.

Enfin, il est crucial pour le ministère de l’Éducation nationale de prendre en compte ces témoignages et de les utiliser comme base pour améliorer le système éducatif. Une réflexion approfondie sur les épreuves du baccalauréat, le calendrier et les méthodes d’évaluation est nécessaire afin de garantir une évaluation équitable et objective du niveau des lycéens.

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<< photo by Andy Holmes >>
L’image est uniquement à des fins illustratives et ne représente pas la situation réelle.

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Leclair Jean-Pierre

Bonjour, je m'appelle Jean-Pierre Leclair. J'ai passé plus de 15 ans dans le journalisme, en couvrant tout, des affaires internationales à la politique locale. J'apporte toujours une perspective honnête et approfondie à chaque histoire que je couvre.

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