Le naufrage de “The Flash” : un film qui se précipite vers son désastre

The Flash : un désastre cinématographique en toute vitesse

Une laideur visuelle et un scénario incompréhensible

Le dernier film de super-héros, “The Flash”, réalisé par Andy Muschietti, a réussi à se démarquer comme l’un des pires exemples de la décadence du cinéma de divertissement hollywoodien au cours des années 2010 et 2020. Avec un budget dépassant les 200 millions de dollars, on peut se demander où tout cet argent a bien pu passer, car le résultat est une laideur visuelle qui irrite la rétine.

Qui plus est, le scénario du film est totalement incompréhensible. Pendant près de 2 heures et demie interminables, les spectateurs sont confrontés à un enjeu répétitif dans l’univers des super-héros : comment réparer le multivers qui menace de s’effondrer à la suite d’une perturbation initiale causée involontairement par le héros lui-même.

Un concept du multivers qui en devient absurde

Depuis que les scénaristes ont introduit le concept du multivers dans les films de super-héros, permettant aux studios de jouer avec différentes versions d’un même personnage, les films ont perdu de leur sens et ressemblent désormais à des zoos où l’effet “Who’s Who” prédomine pour attirer l’attention sur les réseaux sociaux.

Dans “The Flash”, le personnage principal Barry Allen, interprété par Ezra Miller, décide de remonter le temps pour sauver sa mère et, par la même occasion, innocenter son père emprisonné. Cependant, ses actions créent une nouvelle réalité dans laquelle Superman, Wonder Woman et les autres “méta-humains” n’existent plus, et où la Terre est menacée par le général Zod.

Un casting peu convaincant dans un scénario vide

Malgré sa durée excessive, le film ne développe aucun protagoniste de manière significative, car il est trop occupé à jongler avec son concept de multivers délirant. Les acteurs Michael Keaton, Ben Affleck, Gal Gadot et Jeremy Irons font de brèves apparitions sans convaincre, et les rares moments humoristiques ne parviennent qu’à esquisser un sourire. De plus, Warner nous ressert une fois de plus la séquence de destruction de Metropolis par le général Zod, déjà vue dans les films “Man of Steel” et “Batman v. Superman”. En somme, “The Flash” n’offre rien de plus.

Un cauchemar pour la pop culture super-héroïque

Ce film montre une fois de plus que le rêve d’une pop culture super-héroïque qui aurait pu réenchanter Hollywood se transforme en cauchemar. Le réalisateur Andrés Muschietti, connu pour son film attachant “Mama” avec Jessica Chastain, livre ici des scènes spectaculaires mais qui manquent cruellement de substance visuelle et d’enjeux clairs. Ezra Miller, avec son jeu exagéré et bouffon, n’arrange en rien la situation, d’autant plus qu’il interprète deux versions du même personnage, ce qui rend le tout encore plus vain.

Conseil aux cinéphiles

En tant que critique de cinéma, j’ai la responsabilité de recommander ou non un film au public. Dans le cas de “The Flash”, mon conseil est clair : évitez-le à tout prix. Ce film est un naufrage cinématographique avec un scénario confus, une esthétique visuelle déplorable et des personnages sous-développés. Si vous voulez passer un bon moment au cinéma, je vous conseille de vous tourner vers d’autres films de super-héros plus réussis et qui offrent une expérience plus satisfaisante.