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Influenceurs et publicité : l'appel à la transparence de la DGCCRF

Influenceurs et publicité : l’appel à la transparence de la DGCCRF

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La DGCCRF réclame 50 000 euros à l’influenceuse Poupette Kenza : “C’est du vol !”

La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) réclame la somme de 50 000 euros à l’influenceuse Poupette Kenza. Cette dernière, originaire de Rouen mais actuellement installée à Dubai, est accusée d’avoir fait la promotion d’un produit de blanchiment des dents de la marque Crest, interdit à la vente en France.

Poupette Kenza dans le viseur de la DGCCRF

La DGCCRF a lancé une enquête après la diffusion d’une vidéo dans laquelle Poupette Kenza faisait la promotion du produit en question. Dans un courrier reçu par l’influenceuse, il est rappelé que la vente de ce produit est interdite sur le territoire français en raison de sa composition.

Poupette Kenza affirme ne pas être au courant de cette interdiction et soutient avoir demandé à l’entreprise si le produit était conforme à la réglementation. Cependant, une simple recherche sur internet aurait permis à l’influenceuse de découvrir que ces produits étaient effectivement interdits en France depuis plusieurs années en raison de leur forte concentration en peroxyde d’hydrogène.

En outre, Poupette Kenza est également critiquée pour ne pas avoir clairement indiqué que sa vidéo était un contenu promotionnel, ce qui constitue une pratique commerciale trompeuse.

Les conséquences pour l’influenceuse

La répression des fraudes estime que les actions de Poupette Kenza sont passibles de sanctions pénales, pouvant aller jusqu’à deux ans d’emprisonnement et une amende de 300 000 euros. Toutefois, la DGCCRF a proposé à l’influenceuse de régler l’affaire par une transaction pénale de 50 000 euros, avec l’accord du procureur de Rouen.

Poupette Kenza a vivement réagi à cette proposition, la qualifiant de “vol”. Elle est libre de refuser cette transaction, mais cela pourrait conduire le procureur à décider de poursuivre l’influenceuse.

Quelle que soit l’issue de cette affaire, Poupette Kenza devra publier un message reconnaissant sa pratique commerciale trompeuse sur ses réseaux sociaux, à l’image d’autres influenceurs qui ont été confrontés à des situations similaires.

Une nouvelle tourmente pour Poupette Kenza

Cette affaire vient s’ajouter aux nombreux tourments auxquels Poupette Kenza est confrontée ces derniers temps. En plus des problèmes liés à ses enfants, avec des accusations de maltraitance et d’exposition médiatique, l’influenceuse fait également face à une séparation amoureuse.

La transparence des influenceurs et la responsabilité des marques

Cette affaire met en lumière une fois de plus l’importance de la transparence dans le monde des influenceurs. Les influenceurs ont une responsabilité envers leurs abonnés et doivent s’assurer de respecter les réglementations en vigueur dans leurs pays respectifs.

D’un autre côté, les marques doivent également être conscientes de leur responsabilité dans les collaborations avec les influenceurs. Il est essentiel qu’elles vérifient si les produits qu’elles promeuvent sont conformes aux réglementations locales, afin d’éviter des situations telles que celle dans laquelle se trouve Poupette Kenza.

Conclusion

La DGCCRF réclame la somme de 50 000 euros à l’influenceuse Poupette Kenza pour avoir fait la promotion d’un produit interdit à la vente en France. Cette affaire soulève des questions sur la transparence des influenceurs et la responsabilité des marques. Il est primordial pour les influenceurs de s’informer sur les réglementations en vigueur dans leur pays et pour les marques de vérifier la conformité de leurs produits.

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<< photo by George Pagan III >>
L’image est uniquement à des fins illustratives et ne représente pas la situation réelle.

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