Coup d'État au Niger : la CEDEAO demande le rétablissement de l'ordre dans les plus brefs délaisCoupd'État,Niger,CEDEAO,rétablissementdel'ordre,délais
Coup d'État au Niger : la CEDEAO demande le rétablissement de l'ordre dans les plus brefs délais

Coup d’État au Niger : la CEDEAO demande le rétablissement de l’ordre dans les plus brefs délais

6 minutes, 10 seconds Read

Des manifestants soutiennent les militaires putschistes au Niger

Des milliers de personnes ont manifesté devant l’ambassade de France à Niamey

According to Agence France-Presse, thousands of people gathered in front of the French embassy in Niamey, Niger on Sunday, July 30, to support the military coup and were dispersed by tear gas grenades. This rally has been strongly condemned by France. President Emmanuel Macron has made it clear that he will not tolerate any attack on France and its interests in Niger.

La réaction de la France

The statement from the Elysée Palace highlighted that France will respond immediately and firmly to any attacks on French citizens, military personnel, diplomats, or premises. They also stressed that France supports all regional initiatives aimed at restoring constitutional order and reinstating President Mohamed Bazoum, who was overthrown by the putschists.

The French Ministry of Foreign Affairs also condemned any violence against diplomatic premises, emphasizing that the host state is responsible for ensuring their security. The ministry called on the Nigerien authorities to fulfill their obligation to protect French diplomatic and consular premises under the Vienna Conventions.

Un soutien à la Russie scandé par la foule

The manifestation began with a march toward the National Assembly, with the crowd waving Russian and Nigerien flags. The civil movement M62, which had previously protested against the French military operation “Barkhane” in the Sahel and Sahara, called for the demonstration, despite the ban on protests imposed by the junta. The protesters then converged on the French embassy.

Some soldiers had initially tried to calm the crowd by standing in front of the embassy. However, some protesters insisted on entering the building, while others tore down the sign displaying “Ambassade de France au Niger” and replaced it with Russian and Nigerien flags. The crowd chanted slogans such as “Vive Poutine,” “Vive la Russie,” and “À bas la France.”

One soldier, standing in a pickup truck, greeted the crowd as they chanted “Russia, Russia, Russia!” and “Long live the Nigerien army!” and “Tiani, Tiani, Tiani!” referring to General Abdourahamane Tiani, the head of the presidential guard who has proclaimed himself the new leader of the country.

La réaction de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO)

The protesters also expressed their hostility towards the Economic Community of West African States (ECOWAS), which held an extraordinary summit on Sunday. At the end of the meeting, African leaders made several resolutions. They first issued a one-week ultimatum to the coup leaders to restore constitutional order, stating that they would not exclude the “use of force.”

ECOWAS also called for the “immediate release” of President Bazoum and the “complete return to constitutional order” in the Republic of Niger. If these demands are not met within a week, the organization will take all necessary measures, including the possible use of force. ECOWAS also decided on financial sanctions, including the suspension of “all commercial and financial transactions” between its member states and Niger, as well as the freezing of the assets of the coup leaders.

Commentary: La situation au Niger et l’intervention étrangère

Une crise politique et constitutionnelle

La crise politique au Niger est le résultat d’un coup d’État militaire qui a renversé le président élu Mohamed Bazoum. Les putschistes, dirigés par le général Abdourahamane Tiani, ont justifié leur action en dénonçant des irrégularités dans le processus électoral de 2020. Cependant, de nombreux acteurs nationaux et internationaux ont condamné ce coup d’État et ont appelé au rétablissement de l’ordre constitutionnel.

Les réactions internationales

La France, en tant qu’ancienne puissance coloniale et partenaire stratégique du Niger, a exprimé sa consternation et a clairement indiqué qu’elle ne tolérerait aucune attaque contre ses ressortissants et ses intérêts dans le pays. La suspension de l’aide publique française et des actions de coopération de l’UE sont des mesures de pression visant à dénoncer le coup d’État et à inciter les putschistes à rétablir l’autorité constitutionnelle.

L’intervention de la CEDEAO est un exemple de l’implication régionale dans la résolution de la crise. Les dirigeants de la CEDEAO ont fixé un ultimatum d’une semaine aux putschistes pour rétablir l’ordre constitutionnel, avec la possibilité d’une intervention militaire si cette demande n’est pas satisfaite. Les sanctions financières imposées par la CEDEAO visent à exercer une pression économique sur les putschistes et à les isoler sur la scène régionale.

La question de l’intervention étrangère

La situation au Niger soulève la question de l’intervention étrangère dans les affaires intérieures d’un pays. D’un côté, la France et d’autres acteurs internationaux estiment qu’il est nécessaire de condamner le coup d’État et de soutenir le rétablissement de l’ordre constitutionnel. D’un autre côté, les manifestants soutenant les putschistes expriment leur méfiance envers l’intervention occidentale perçue comme néocolonialiste.

Il est essentiel de trouver un équilibre entre le respect de la souveraineté nationale et la nécessité de promouvoir les droits de l’homme, la démocratie et l’État de droit. Les interventions étrangères doivent être basées sur des principes de légitimité et de respect des normes internationales, tout en tenant compte des spécificités culturelles, historiques et politiques de chaque pays.

Conclusion: La nécessité d’une résolution pacifique et consensuelle

Dans le contexte de la crise au Niger, il est crucial que toutes les parties prenantes s’engagent dans un dialogue politique pacifique et consensuel pour résoudre la crise. La restauration de l’ordre constitutionnel et l’organisation d’élections libres et équitables sont des étapes essentielles pour ramener la stabilité et la démocratie dans le pays.

Les acteurs nationaux doivent également prendre leurs responsabilités pour éviter toute escalade de la violence et préserver l’unité nationale. Il est nécessaire de promouvoir un dialogue inclusif qui respecte les différentes perspectives et préoccupations des parties prenantes, afin de parvenir à un consensus sur la voie à suivre pour le Niger.

Enfin, la communauté internationale a un rôle important à jouer en soutenant les efforts de médiation et en veillant à ce que l’aide humanitaire et le développement économique continuent d’être fournis de manière équitable et non partisane. La stabilité du Niger est cruciale pour la région du Sahel, qui est confrontée à de nombreux défis, tels que l’extrémisme violent, la pauvreté et les changements climatiques.

Politicalunrest-Coupd’État,Niger,CEDEAO,rétablissementdel’ordre,délais


Coup d
<< photo by michelle guimarães >>
L’image est uniquement à des fins illustratives et ne représente pas la situation réelle.

Vous pourriez vouloir lire !

author

Leclair Jean-Pierre

Bonjour, je m'appelle Jean-Pierre Leclair. J'ai passé plus de 15 ans dans le journalisme, en couvrant tout, des affaires internationales à la politique locale. J'apporte toujours une perspective honnête et approfondie à chaque histoire que je couvre.

Similar Posts