Classement de Shanghai 2023 : Paris Saclay parmi les 15 meilleures universités au monde
Les universités américaines dominent le classement
L’édition 2023 du classement de Shanghai a été publiée, confirmant une fois de plus la domination des universités américaines. Harvard occupe la première place pour la 22ème année consécutive, consolidant ainsi sa position de leader incontesté. Les universités américaines se maintiennent en tête du classement, avec huit d’entre elles dans le top 10, tandis que deux universités britanniques, Cambridge et Oxford, complètent ce groupe sélect. Ce classement mondial des meilleures institutions d’enseignement supérieur, réalisé par le cabinet indépendant Shanghai Ranking Consultancy depuis 2003, renforce ainsi la réputation des universités anglo-saxonnes.
L’ascension de Paris Saclay
La bonne nouvelle pour la France est que l’université de Paris-Saclay a réussi à se hisser à la 15ème place du classement, gagnant ainsi une place par rapport à l’édition précédente. Cela fait de Paris Saclay le premier établissement de l’Europe continentale à figurer parmi les 15 meilleures universités mondiales selon ce classement prestigieux. Il s’agit d’une reconnaissance importante pour la France et pour le système éducatif français dans son ensemble.
Le classement français dans son ensemble
Au-delà de Paris Saclay, la France compte au total quatre établissements parmi les 100 meilleurs mondiaux selon le classement de Shanghai. En plus de l’université Paris-Saclay, l’université Paris Sciences Lettres, qui regroupe différents établissements d’enseignement supérieur tels que l’École Normale Supérieure (ENS), se classe à la 41ème place. Sorbonne Université occupe la 46ème place et l’université Paris Cité est classée 68ème. Ces résultats témoignent de la qualité de l’enseignement supérieur en France et de la reconnaissance internationale dont bénéficient ces institutions.
Les réactions de la Première ministre et de la ministre de l’Enseignement supérieur
La Première ministre, Élisabeth Borne, a tenu à féliciter les 27 établissements français présents dans le classement de Shanghai et à remercier tous les acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche en France. Elle considère que ces résultats sont une source de fierté pour le pays et soulignent l’importance du travail accompli dans le domaine de l’éducation.
De son côté, la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Sylvie Retailleau, s’est également réjouie des performances des universités françaises dans ce classement. Elle a salué la progression de l’université Côte d’Azur, qui a gagné 200 places pour atteindre la tranche 301-400, ainsi que l’entrée pour la première fois dans le classement de l’université de Poitiers. Elle a également souligné que les huit universités françaises classées dans le top 200 ont bénéficié de financements dans le cadre des différents programmes d’investissements d’avenir.
Un classement basé sur la recherche
Le classement de Shanghai prend en compte six critères, tous essentiellement axés sur la recherche. Il prend notamment en considération le nombre de prix Nobel et de médailles Fields (considéré comme le Nobel des mathématiques) remportés par les étudiants diplômés et les professeurs, le nombre de chercheurs les plus cités dans leur discipline et le nombre de publications dans les revues Science et Nature. Ces critères ont été critiqués par certains, car ils ne prennent pas suffisamment en compte la qualité de la formation dispensée par les universités.
Malgré ces critiques, le classement de Shanghai reste une référence internationale et apporte une reconnaissance importante pour les universités qui s’y trouvent bien classées. Il permet de mettre en lumière les universités de premier plan dans le monde et favorise la coopération et les échanges entre les établissements d’enseignement supérieur.
<< photo by Dave >>
L’image est uniquement à des fins illustratives et ne représente pas la situation réelle.