Brigitte Macron: quel est le coût du cabinet de la Première dame à l’Élysée ?

Élysée Brigitte Macron : Combien coûte le cabinet de la Première dame à l’Élysée?

Introduction

Un rapport récent de la Cour des comptes a révélé le coût du cabinet de la Première dame, Brigitte Macron, à l’Élysée. Ce rapport met en évidence le budget consacré à son activité propre en 2022, qui représente 0,28% du budget total de la présidence. Cependant, ce chiffre ne comprend pas les dépenses liées à l’habillement de Brigitte Macron ni les activités mutualisées avec le président Emmanuel Macron.

Le coût du cabinet

Selon le rapport de la Cour des comptes, le fonctionnement du cabinet de Brigitte Macron à l’Élysée a coûté à la présidence de la République 315 808 euros en 2022, en légère augmentation par rapport à l’année précédente. Ce cabinet compte quatre collaborateurs en partie partagés avec Emmanuel Macron. Cependant, il est important de noter que ce budget ne prend pas en compte les dépenses liées aux vêtements ou à la coiffure de la Première dame.

Les dépenses d’habillement et de coiffure

La Cour des comptes souligne que les dépenses de vêtements de Brigitte Macron sont généralement prêtées par des maisons de couture lors de représentations officielles ou de dîners d’État. Par exemple, le directeur artistique de Louis Vuitton, Nicolas Ghesquière, a prêté des vêtements à Brigitte Macron pendant la campagne présidentielle, qui ont ensuite été rendus. Il n’y a donc pas de ligne de budget prévue pour ces dépenses.

De plus, la Cour des comptes ne mentionne pas les dépenses liées à la coiffure de la Première dame. Il est cependant important de souligner que certaines de ces dépenses sont prises en charge par l’Élysée, notamment la présence d’une “coiffeuse maquilleuse pour les activités officielles”.

Les activités de Brigitte Macron

Le rapport de la Cour des comptes met également en lumière les nombreuses sollicitations auxquelles fait face Brigitte Macron. En 2022, elle a reçu pas moins de 11 000 courriers qui ont nécessité la mobilisation de six fonctionnaires de l’Élysée pour y répondre. Il est important de souligner que l’activité de la Première dame n’a pas de fondement légal ou réglementaire, mais une charte de la transparence a été mise en place pour encadrer ses missions dévolues, telles que le soutien aux œuvres caritatives et la représentation aux côtés d’Emmanuel Macron lors des sommets internationaux.

La dimension politique de Brigitte Macron

Bien que Brigitte Macron ait longtemps affirmé ne pas souhaiter prendre position sur l’actualité en l’absence d’un statut juridique précis, la Première dame n’hésite pas à prendre position sur certaines questions, parfois au détriment de la macronie. Par exemple, elle s’est prononcée en faveur du port de l’uniforme à l’école, malgré les divisions au sein de la majorité présidentielle sur ce sujet.

Brigitte Macron peut également intervenir dans des dossiers sensibles, comme le cas du harcèlement scolaire, où elle a pris en main le dossier d’une adolescente victime de harcèlement, après que le ministre de l’Éducation nationale ait rencontré les parents de la victime sans succès.

Conclusion

Le budget du cabinet de la Première dame à l’Élysée représente une petite part des dépenses de la présidence. Cependant, il est important de souligner que certaines dépenses, telles que les vêtements et la coiffure, ne sont pas incluses dans ce rapport. Il convient donc de prendre en compte ces éléments lors de l’évaluation des coûts associés à la fonction de Première dame.

En ce qui concerne l’activité de Brigitte Macron, il est évident qu’elle joue un rôle important aux côtés de son mari, le président Emmanuel Macron, en remplissant des missions dévolues par une charte de transparence. Cependant, la dimension politique de son rôle suscite parfois des débats au sein de la société française. Il est important de reconnaître que la Première dame peut avoir une influence sur certaines questions, mais il faut également respecter les limites de sa position non officielle.

En fin de compte, il incombe aux responsables politiques et à la société dans son ensemble de déterminer quelle est la place et le rôle appropriés pour la Première dame à l’Élysée, tout en garantissant la transparence et la responsabilité dans la gestion des fonds publics.