Arachnofolie en plein essor : Découvrez Marvel’s Spider-Man 2 dans le monde des jeux vidéo

Marvel’s Spider-Man 2: Une aventure palpitante à New York

Une routine pour les Spider-Men

Insomniac Games met en scène les célèbres héros Marvel, Peter Parker et Miles Morales, dans leur dernière création, Marvel’s Spider-Man 2. Dans ce nouvel opus, les deux Spider-Men font équipe pour sauver New York d’un danger imminent. Pourtant, pour les deux super-héros et pour nous aussi, cela semble être devenu une routine, même si les Spider-Men sont plus en forme que jamais. Une fois de plus, Sony chouchoute ses exclusivités…

Un terrain de jeu remarquable

New York s’étend devant nous : grande, vivante et trépidante, c’est un terrain de jeu remarquable. Mais c’est aussi un terrain de jeu dangereux, comme le confirme l’intro survitaminée de Marvel’s Spider-Man 2. Insomniac Games a agrandi la ville qui est maintenant deux fois plus imposante que dans les précédents opus. Elle est subdivisée en 14 quartiers, chacun étant à la fois une zone à nettoyer du crime et une aire géographique à explorer à la recherche de missions annexes ou de récompenses.

Se balancer d’immeuble en immeuble pour se déplacer jusqu’à sa destination est un véritable plaisir. La sensation de fluidité et de liberté est incroyable. De plus, les effets de lumière, grâce au ray-tracing, donnent une profondeur et une beauté éblouissantes au paysage. On a qu’une envie : dévorer Big Apple, avec ses immeubles d’acier, ses ponts mythiques, Central Park comme poumon vert et même les zones résidentielles moins urbanisées. Voler au-dessus de la ville avec élégance, en réalisant toutes sortes de figures acrobatiques, est toujours aussi grisant. Et l’ajout du wingsuit offre encore plus de vitesse à nos déplacements. Enfin, passer de l’un à l’autre Spider-Man se fait avec une souplesse déconcertante en appuyant simplement sur un bouton…

Un univers riche en missions annexes

Il est nécessaire d’explorer la ville car les déplacements rapides ne sont débloqués que lorsque l’on a suffisamment exploré un quartier. Comme d’habitude, l’application ASDR regorge de petites missions qui ne sont pas forcément les plus intéressantes, mais qui permettent de gagner de l’expérience. En parallèle de l’aventure principale, les activités annexes ne manquent pas. Elles apportent des bonus pour améliorer les compétences des deux héros. Chaque quartier a ses Spiderbots à récupérer, ses endroits à photographier, ses mini-jeux sur le génome des plantes ou la survie des abeilles à terminer, ainsi que ses antres de Chasseurs à nettoyer. Ces derniers se terminent toujours par une confrontation avec des ennemis à sécuriser, que ce soit en mode furtif ou en utilisant nos gros pouvoirs. Les quêtes annexes sont soit propres à chaque personnage, soit connectées, comme la recherche des souvenirs de l’homme-sable. Si l’aide de Miles à ses coreligionnaires de la Vision Academy manque de substance, on lui préférera les caches du Rôdeur qui nous en apprennent plus sur le passé de son oncle. Quant à “La Flamme”, elle ouvre un véritable arc narratif pour Peter. Varier les contextes permet de se changer les idées et d’explorer différentes facettes du jeu. De plus, cela permet de diversifier les plaisirs. Par exemple, lors des confrontations avec Mysterio, Miles doit réussir toute une série de défis dans des arènes façon beat’em all. Mais c’est clairement la deuxième histoire, celle qui concerne le retour d’Harry Osborn et ses recherches autour du Symbiote, qui est la plus intéressante. Elle donne de l’épaisseur au personnage de Peter, cultive un côté sombre inédit et questionne ses relations avec sa compagne MJ et son meilleur ami Harry. D’un autre côté, Miles apparaît trop lisse et a du mal à nous embarquer avec lui. Cependant, c’est à travers son personnage que l’inclusivité est abordée, notamment à travers la communauté des personnes handicapées (Hailey) et l’homosexualité en arrière-plan d’une mission. Et cela fait du bien.

Un gameplay palpitant

En termes de gameplay, Insomniac Games n’a pas cherché à révolutionner la formule qu’ils ont mise au point. On passera rapidement sur les séquences d’infiltration de Mary-Jane, qui ont le mérite d’exister, pour se concentrer sur les deux protagonistes. L’objectif est de rester dynamique pour des combats à 100 à l’heure. Les deux Spider-Men se déplacent avec agilité, en utilisant à la fois leurs pouvoirs et le mobilier urbain pour enchaîner les combos, que ce soit à distance ou en corps-à-corps. Le tout est extrêmement fluide et instinctif, tout en proposant parfois des séquences de difficulté croissante. Bien sûr, il y a des mouvements inédits et des superbes finish moves, surtout lorsqu’ils sont exécutés à deux. De plus, chaque Spider-Man dispose de quatre pouvoirs et de quatre gadgets qui boostent leur puissance. Cependant, il faut admettre que c’est lorsque Peter est contaminé par le Symbiote que le gameplay change complètement. Il incarne alors un personnage qui se démarque totalement de ses prédécesseurs. Poussé par une violence presque incontrôlable, il se transforme en une véritable bête qui atteint son paroxysme lorsqu’il utilise le mode “furie”. Et le plus impressionnant, c’est que grâce aux vibrations et aux bruits émis par la manette de la PS5, on a la sensation de ressentir cette puissance au creux de nos mains. Un véritable régal.

Le gameplay est soutenu par des éléments de jeu de rôle traditionnels, qui rendent nos deux Spider-Men évolutifs. Chacun a son propre système de progression, mais ils partagent également une base commune. L’amélioration des capacités dépend de notre expérience. Cependant, pour bénéficier de bonus pour nos tenues – il y a 65 costumes différents à débloquer – ainsi que pour nos gadgets, il faudra accumuler de la technologie (en pillant des coffres disséminés dans la carte) et des jetons récompensant nos bonnes actions. Ne négligeons pas ces deux éléments, car ils permettent d’augmenter la vitesse, la concentration, les dégâts et la santé des personnages. Vers la fin du jeu, après une trentaine d’heures, les combats contre les boss deviennent intenses. Peter et Miles font bien partie de cette caste de super-héros. On en a la confirmation dans ce blockbuster à la sauce Marvel qui, même s’il ne surprend pas, offre un moment (très) agréable. Et il renforce encore un peu plus les liens entre Spidey et les joueurs…

Conclusion

En bref, Marvel’s Spider-Man 2, édité par Sony et développé par Insomniac Games, est un jeu vidéo qui offre une aventure palpitante dans la ville de New York. La grandeur et la vivacité de la ville en font un terrain de jeu formidable. Les déplacements aériens et fluides sont un régal, et l’ajout du wingsuit ajoute encore plus de vitesse aux déplacements. Les missions annexes proposent une variété d’activités et offrent des récompenses pour améliorer les compétences des personnages. Le gameplay est dynamique et les combats sont chorégraphiés avec fluidité. De plus, les personnages principaux, Peter Parker et Miles Morales, sont attachants et bien développés, bien que Miles aurait pu bénéficier d’une plus grande nuance. Enfin, le jeu offre une expérience visuelle et sonore immersive, notamment grâce à la puissance de la PS5. Bien que le gameplay ne révolutionne pas la formule établie par les précédents opus, Marvel’s Spider-Man 2 reste un excellent jeu qui offre un (très) bon moment de divertissement aux joueurs.