Amélie Mauresmo : La nécessité d’un changement dans l’organisation des tournois de l’ATP !

Roland-Garros 2023 : bilan et défis à relever pour l’édition prochaine

La directrice des Internationaux de France, Amélie Mauresmo, a présenté le bilan de l’édition 2023 de Roland-Garros, marquée notamment par un record de fréquentation avec plus de 630 000 personnes entrées dans l’enceinte. Si la directrice se félicite de cette réussite, elle doit faire face aux critiques concernant les sessions nocturnes, sujet sur lequel elle veut prendre position.

Une première semaine réussie

La directrice du tournoi a d’abord voulu souligner l’importance de la première semaine, celle du tournoi de qualifications. Cette semaine a permis d’offrir une belle expérience aux joueurs, ainsi qu’à un public venu en nombre, et donc de proposer un tournoi de trois semaines complet.

Toutefois, soucieuse de maintenir cette ambiance rock and roll de la première semaine, la directrice envisage l’ajout du court Simone-Mathieu dans le dispositif pour l’édition prochaine.

Le problème des sessions nocturnes

Si l’édition 2023 de Roland-Garros a satisfait les organisateurs avec un record de fréquentation, la question des sessions nocturnes attractives pour les grandes joueuses revient sans cesse sur le tapis. Le manque d’équité sportive entre les deux sexes est évoqué, notamment du point de vue de la durée des matches.

Cependant, la durée des matches n’explique pas tout : la directrice a expliqué que beaucoup des tops joueuses font des demandes pour ne pas jouer en nocturne. Cette situation a de quoi étonner si l’on considère que ces matches « attirent la lumière » plus que les autres.

Des matches qui « attirent la lumière »

L’absence de matches féminins en session nocturne a récemment été décriée par Jessica Pegula qui y voit un mauvais message envoyé au tennis féminin. La directrice tempère cependant cet avis en s’expliquant sur la nature des demandes faites par les joueuses.

Il semblerait que la durée des matches soit l’un des principaux obstacles à la programmation des sessions nocturnes pour les femmes. En effet, un match masculin durera souvent plus longtemps qu’un match féminin et les demandes formulées par les joueuses ne sont pas toutes validées.

Une décision ferme face aux propositionsd’ajouts de sessions nocturnes

La directrice reste catégorique dans le refus de mettre en place des sessions nocturnes à outrance afin que la compétition reste équitable pour tous(player et spectateurs). La durée des matches étant un problème majeur, l’idée d’avoir cinq matches par jour sur le court Philippe-Chatrier est aussi inconcevable pour elle.

Par conséquent, l’ajout de matches féminins en session nocturne reste un sujet complexe pour les organisateurs du tournoi, mais Mauresmo affiche sa détermination à rester sur cette décision ferme pour préserver l’intégrité de la compétition.

Conclusion : continuer dans la lancée

Après une édition 2023 réussie, la directrice des Internationaux de France se projette vers l’avenir avec beaucoup d’enthousiasme. L’ajout du court Simone-Mathieu dans le dispositif pour l’édition prochaine, couplé à un maintien de la qualité de la première semaine, pourrait permettre de voir poindre un prochain record de fréquentation, toujours dans le respect de l’équité sportive et des attentes des joueurs.

Il reste donc à continuer de construire ensemble le futur de cette compétition exceptionnelle.