Taxi sur TF1 : l’accident qui a bouleversé la production et posé des questions de sécurité

L’accident de Gérard Pirès qui a bouleversé la production de Taxi

Une comédie d’action devenue un incontournable des années 90

Lorsqu’il est sorti en 1998, le film Taxi, réalisé par Gérard Pirès, était loin de se douter de l’impact qu’il aurait sur le paysage cinématographique français. Cette comédie d’action, mettant en vedette Samy Naceri, Frédéric Diefenthal et Marion Cotillard, a connu un succès inattendu et est rapidement devenue un incontournable des années 90.

Un accident de cheval qui change tout

Cependant, peu de gens savent que le destin du film aurait pu être bien différent. En effet, Gérard Pirès a été victime d’un accident de cheval qui l’a éloigné du plateau et a mis en péril la production du film. C’est Gérard Krawczyk, le réalisateur de “L’Été en pente douce”, qui a été appelé en urgence pour remplacer Pirès pendant plusieurs semaines.

Un tournage chaotique et improvisé

Lorsqu’il est arrivé sur le plateau, Krawczyk était loin d’être préparé à cette situation inattendue. Il confie : “En 48 heures, je me retrouve aux commandes de Taxi 1, à regarder des décors auxquels je ne comprenais rien”. Malgré cette confusion et cette improvisation, Krawczyk a réussi à prendre les rênes du projet et à tourner les premières scènes de comédie avec les acteurs. Au bout d’un mois, il a laissé les commandes à Gérard Pirès, qui était en convalescence à l’hôpital.

La franchise Taxi et l’héritage de Gérard Krawczyk

Un succès qui permet la création de plusieurs suites

Après le succès de Taxi, le producteur Luc Besson a décidé de commander plusieurs suites au film. C’est ainsi que Gérard Krawczyk est revenu pour réaliser Taxi 2, 3 et 4. Malgré le fait d’avoir été ajouté au générique de Taxi 1 en “remerciements”, Krawczyk a su porter la franchise avec brio et contribuer à son succès continu.

La fin d’une ère avec le dernier opus réalisé par Franck Gastambide

Cependant, à l’heure actuelle, la franchise Taxi connaît un nouveau souffle avec la réalisation du cinquième opus par Franck Gastambide, mettant en vedette Malik Bentalha. Cela marque ainsi la fin d’une ère pour la franchise, qui a débuté avec Gérard Pirès et Gérard Krawczyk.

Conclusion et réflexion

L’accident de Gérard Pirès et la façon dont Gérard Krawczyk a dû prendre le relais sur le tournage de Taxi 1 soulèvent des questions intéressantes sur la nature imprévisible et incertaine de l’industrie cinématographique. Cet événement montre à quel point un projet peut être bouleversé par un accident ou un imprévu. Cependant, cela a également permis à Krawczyk de laisser sa marque sur la franchise Taxi et de contribuer à son succès.

En fin de compte, ce incident rappelle l’importance de la résilience et de l’adaptation dans l’industrie du cinéma. Les réalisateurs doivent être prêts à faire face à toutes sortes d’obstacles et d’imprévus, et parfois même à saisir une opportunité qui se présente à eux. C’est ainsi que des films exceptionnels peuvent voir le jour et rester dans la mémoire collective pendant des années.